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Les traitements par voie nasale

Mode d’action

  • Les traitements par voie nasale utilisés en médecine du sommeil agissent en diminuant l’inflammation locale et/ou la réactivité de la muqueuse nasale, permettant la désobstruction nasale et rhinopharyngée.
  • Il s’agit de traitement dont la voie d’administration est nasale.
  • Les principales classes de traitement par voie nasale utilisées sont :
    • Les glucocorticoïdes, avec notamment :
      • Le beclométhasone – RHINOMAXIL®,
      • Le budésonide – RHINOCORT®.
    • Les associations glucocorticoïdes et anti-histaminiques H1, avec notamment :
      • L’azélastine & le fluticasone – DYMISTA®.
    • Les anti-histaminiques H1, avec notamment :
      • L’azélastine – ALLERGODIL®.
  • Les vasoconstricteurs par voie nasale sont à éviter.

Indications

Mauvaise tolérance nasale de la PPC (cf. Fiche : PPC) associée à une rhinite de type hyper réactive (allergique ou non) en l’absence d’anomalie septale et/ou turbinale.

Contre-indications

Pas de contre-indication absolue

Bilan pré thérapeutique

  • Rechercher une muqueuse inflammatoire de la fosse nasale par rhinoscopie antérieure.
  • Rechercher des signes en faveur du caractère allergique.

Règles de prescription

  • Type de traitement par voie nasale
    • Glucocorticoïdes si rhinite non allergique,
    • Association glucocorticoïdes et anti-histaminiques si rhinite allergique.
  • Une pulvérisation dans chaque narine matin et soir.
  • Associé à un lavage de nez préalable par solution iso-osmotique quotidien.
  • Modalité des pulvérisations
    • Flacon vertical,
    • Tête penchée légèrement en avant,
    • Pulvérisation sans inspiration,
    • Laisser couler l’excèdent vers l’avant (ne pas déglutir).
  • Durée de prescription
    • La durée dépend de la symptomatologie.
    • Il s’agit de rechercher une dose minimale efficace :
      • Diminuer progressivement,
      • Reprendre si réapparition des symptômes.

Surveillance des effets indésirables

  • À court terme : épistaxis, rhinite croûteuse, irritation, sécheresse nasale.
  • À long terme : aucun, si modalités de pulvérisation respectées pour éviter les effets systémiques.

Suivi d’efficacité

  • Si effets indésirables à court terme : fenêtre thérapeutique d’une semaine, et si nouvelle récidive d’effets indésirables : anti-histaminiques H1.
  • Si échec de traitement et persistance de symptômes nasaux : examen ORL spécialisé avec naso-fibroscopie pour rechercher une anomalie obstruant les fosses nasales :
    • Anomalie septale et turbinale,
    • Pathologie tumorale polypeuse ou non.