Le raisonnement diagnostique s’articule autour (cf. Fiche : Examen clinique en médecine du sommeil) : — De plaintes somnologiques (en vert dans les fiches), motif principal de consultation, organisées autour de trois syndromes à spécifier et qui sont la porte d’entrée dans le raisonnement diagnostique :
Plaintes d’hypersomnolence,
Plaintes d’insomnie,
Comportements pendant le sommeil. — D’une sémiologie associée aux plaintes somnologiques et organisée suivant une approche transversale de la médecine du sommeil dans les domaines suivants :
Ventilatoire et Pneumologie (en bleu),
Anatomie des VAS et ORL (en orange),
Cardiovasculaire et métabolique (en jaune),
Système nerveux/Moteur et Neurologie (en rouge dans les fiches),
Cognition/Émotion/Comportement et Psychiatrie (en violet). — De critères d’examens paracliniques
Le diagnostic des troubles du sommeil et de l’éveil est posé selon les critères de l’ICSD-3 définis par l’AASM (American Academy of Sleep Medicine) en confrontant (cf. Fiche : Troubles du sommeil et de l’éveil) : — La sémiologie et le contexte, — Les indices physiologiques (comme les événements codés à la PSG)
Le raisonnement diagnostique évalue les comorbidités — Somnologique: les troubles du sommeil et de l’éveil peuvent être comorbidesentre eux. — Non somnologique: suivant une approche transversale de la morbidité
De la sévérité des plaintes du sommeil et de l’éveil actuelles, évaluées par questionnaires sur leur niveau — De détresse, — De répercussions sur les activités quotidiennes.
De facteurs pronostiques permettant de savoir qui traiter (cf. Fiche : Épidémiologie des troubles du sommeil et de l’éveil). Facteurs reliés : — Au contexte (âge, sexe, etc.), — À la sévérité du trouble du sommeil,
Sur les caractéristiques cliniques,
Sur les caractéristiques paracliniques. — Aux comorbidités.
De l’identification de forme clinique permettant de savoir comment traiter. Identification reliée : — À des caractéristiques cliniques, — À des caractéristiques paraclinique (somnologiques ou associé)